Manifeste
du Rucher Patriote
Notre Charte des valeurs synthétise l’essentiel de ce que nous défendons comme patriote.
Pendant des siècles, cet amour de notre héritage, de notre identité en tant que peuple, en tant que pays, en tant que civilisation, a été spontané, naturel chez l’immense majorité de nos ancêtres.
Ils furent fiers de ce qu’ils étaient – de ce que nous sommes –, de notre culture, de notre foi, de nos valeurs, de nos terres, de nos terroirs, de nos faits d’armes, de nos arts, de notre science, de nos grandes réalisations historiques, de notre civilisation et de sa dynamique créatrice unique.
Mais voilà qu’aujourd’hui, nous devrions soudain avoir honte de tout cela :
- honte de notre histoire, culpabilisée au nom de soi-disant crimes innombrables ;
- honte de nos traditions, rebaptisées avec mépris « folklore », « repli sur soi », « rance » et « moisi » (!) ;
- honte de notre peuple, insulté et ringardisé sous les traits salissant d’un « beauf » gras et puant, inventé et propagé par des gauchistes pourtant issus de ce peuple ;
- honte de notre art de vivre de toujours ;
- honte de notre propre être.
Ce mépris de soi-même, qui confine chez certains à la haine masochiste, est prêché entre autres par des membres de notre propre peuple – des journalistes, de pseudo-humoristes, des politiques, des universitaires, des administratifs, des décideurs culturels ou économiques, de supposés « experts » médiatiques ou de prétendus « intellectuels » auto-proclamés… Toute une caste, assurément minoritaire, mais abusant de positions influentes qu’ils ont su noyauter dans notre société depuis quelques décennies, pour tenter d’inoculer cet ethnomasochisme à tout le reste de leur peuple.
Ce mépris et cette haine de soi-même ne sont pas naturels.
Ce mépris et cette haine de soi-même ne sont pas normaux.
Ce mépris et cette haine de soi-même ne sont pas sains.
Ils sont pathologiques, ils sont maladifs.
Qui doutera qu’un individu se haïssant et se dévalorisant lui-même soit atteint d’une maladie mentale ? Une maladie qui le conduira, lentement ou rapidement, à ne plus s’entretenir, à se laisser dépérir ou détruire par d’autres, en un mot à se suicider, à disparaître.
Le mépris et la haine de soi-même à l’échelle collective d’un pays, d’un peuple et d’une civilisation est plus pathologique encore.
Ce mépris et cette haine, habitant une grande part de nos actuelles « élites » influentes, sont dirigés contre la France, contre ceux qui la peuplent et l’ont faite depuis tant de siècles, contre nombre de nos traditions et gloires millénaires de civilisation européenne, et d’ailleurs contre la plupart des autres peuples immémoriaux d’Europe, en particulier en Europe de l’Ouest, car le même mal y frappe partout les élites dirigeantes, y produisant exactement les mêmes effets destructeurs.
Ce mépris et cette haine de soi-même est une forme de folie. C’est un extrémisme destructeur.
Si certains des virus idéologiques à la source de cette folie peuvent être assez anciens, leur prédominance au sein de nos pseudo-élites est en revanche récente : 50 années environ. Encore souterrainement en gestation dans les années 1950 et 1960, la maladie éclata au grand jour dans les années 1970 et 1980, dans la continuité du moment symbolique que fut mai 68. Elle n’a cessé depuis d’amplifier sa morsure venimeuse, rongeant et affaiblissant de l’intérieur notre peuple, notre pays, notre mode de vie, notre civilisation, notre histoire et donc notre estime de nous-même – tout ce qui, en un mot, fait depuis tant de siècles notre être et notre légitime fierté de Français et d’Européens.
Pourtant, si à l’échelle de la vie d’un homme cinquante années font une longue durée, à l’échelle plusieurs fois millénaires d’un pays et d’une civilisation comme les nôtres, cinquante années ne sont rien !
Rien, si les patriotes sincères parviennent à temps à faire renouer notre pays, notre peuple, notre civilisation, avec le naturel et évident amour de soi-même. Rien, si les autres peuples d’Europe qui en sont porteurs et que frappe le même mal parviennent à s’en libérer de même. Rien, si nous parvenons à restaurer le nécessaire amour-propre dont chacun a besoin pour vivre, individuellement, mais plus encore collectivement.
Mais si, au contraire, cette folie ethnomasochiste aujourd’hui diffusée avec une telle intensité par nos pseudo-élites devait continuer à l’être sans réaction d’auto-défense suffisante des patriotes, elle sera vite mortelle pour notre peuple et notre civilisation. Et elle le sera à brève échéance, c’est-à-dire avant la fin de la première moitié de ce XXIe siècle, car il ne faut guère plus de temps à une civilisation trahie par ses « élites » pour s’effondrer : les Empires Égyptien antique, ou Romain, ou Inca ou Aztèque chutèrent dans un laps de temps comparable, alors que tous comptaient des siècles et pour certains des millénaires d’une florissante existence.
Au cours de sa très riche histoire, notre peuple a enfanté de multiples créations – ô certes, qui pour certaines furent cause de divisions, mais qui toutes ont participé de la féconde inventivité de notre civilisation, dans des domaines aussi variés que :
- religieux : catholiques, protestants, orthodoxes, agnostiques, païens, athées…
- institutionnel : républicains, royalistes légitimistes, royalistes orléanistes, bonapartistes…
- politique : droite ou gauche…
- économique : libéralisme, dirigisme…
- territorial : jacobinisme, régionalisme…
- philosophique : idéalisme ou réalisme, transcendance ou immanence, ascétisme ou hédonisme…
- artistique : classicisme, romantisme, réalisme…
Toutes ces tendances, pensées, spiritualités, convictions – en un mot ces sensibilités – sont les fruits variés et souvent opposés du génie de notre patrie. Même lorsqu’elles divisent encore entre eux les patriotes, elles nous restent pourtant communes : car ces divisions même font partie de notre peuple, de notre pays, et de notre civilisation.
Si, sous les coups de folie destructeurs de la frange maladive de nos pseudo-élites dominantes actuelles, notre pays et notre civilisation disparaissaient demain, comme disparut l’Empire Romain d’Occident après plus de mille ans d’une existence glorieuse, alors ces divisions mêmes, et tous ceux qui les portent, seront emportées dans le maelstrom mortuaire final.
Est-ce cela que nous voulons ?
Non !
Et quel moyen de l’éviter ?
Nous unir.
Nous unir tous, patriotes sincères, malgré nos sensibilités distinctes et les divisions qu’elles suscitent encore parfois, nous unir comme hommes et comme femmes attachés à l’immense héritage de notre pays et de notre civilisation – nous unir comme patriotes !
Pour s’unir, il faut savoir que les autres existent, et pour cela disposer d’un outil de mise en relation.
Que ces relations se fassent ensuite économiques (achats, ventes, ou échanges de biens ou de services), professionnelles (offres ou recherches d’emplois ou de stages), de voisinage (entraides, partages d’outils, etc.), culturelles, associatives, caritatives, ou citoyennes… toutes nécessitent un tel outil de mise en relation, qui permette aux patriotes de se retrouver, avec la garantie de pouvoir se faire mutuellement confiance, pour le plus grand intérêt général du pays.
Offrir cet outil à tous les patriotes, c’est l’objet et l’essence même de notre « Rucher Patriote » !
Aidez-nous à construire ce bel outil, au service de tous !
Aidez-nous à développer le premier site d’annonces et de réseautage social entre patriotes !
Aidez-nous à faire vivre le Rucher Patriote !